1918 : Dossier 13 : Gospodin Eiffel

Mentor : Baker

Situation globale :

Paris est sous les bombes. C'est sporadique mais la ville est parfois touchée. Baker va tenter de refermer définitivement le portail des pyramides de Bosnie. Aux Docteurs de retrouver ce Gospodin Eiffel en France.


Rapport :

La proximité du nom de Gospodin Eiffel avec l'ingénieur Gustave Eiffel, concepteur de la laide tour Eiffel (peu appréciée) ne pouvait qu'interpeler.

Le fou qui, prêt des pyramides de Bosnie, avait dit au Docteur que "la Lumière éclairerait les Ténèbres" ajoutait à la confusion car le Docteur Tallon établissait un parallèle avec la statue de la Liberté dont le concepteur était à nouveau Gustave Eiffel.

Le Docteur Ansfeld commença par rechercher dans la généalogie des Eiffel et il découvrit que le nom d'origine de sa famille était Bönickhausen originaire de Rhénanie-Westphalie. Il n'y avait pas grand chose dans les registres, et pas de Gospodin. Et comme la plupart des archives devaient être en Allemagne, la piste s'arrêta là.

Gustave Eiffel travaillait à sa soufflerie, dont l'un des projets était l'avion le Laboratoire Eiffel, dont les essais avaient été catastrophiques.

Docteur Tallon décida d'aborder Eiffel sous cet angle. Il se prétendit riche, avec sa propre équipe d'ingénieurs et prêt à investir dans le L.E, ce qui ne manqua pas d'intéresser Eiffel.

Les Docteurs Wong et de la Gardière se firent embaucher dans la soufflerie. Ils y apprirent que les derniers semaines, Eiffel avait souvent régulièrement quitté l'usine en prenant des taxis.

Le Docteur Ansfeld choisit une approche directe, devant le domicile d'Eiffel, se prétendant admirateur de ses travaux, et évoquant les pyramides de Bosnie. Mais Eiffel prétendait ne pas avoir connaissance de pyramides égyptiennes en Europe de l'Est. Feignait-il ?

Le Docteur Tallon et le Docteur Abdelkader (qui lui se faisait passer pour un assistant), continuèrent la mascarade de l'investisseur intéressé dans l'avion d'Eiffel, le LE. Au cours de leurs discussions, le Docteur Tallon finit par sous-entendre qu'ils avaient leurs entrées dans l'armée française, tentant de jouer sur la fibre patriotique (simulée?) d'Eiffel.

Gustave Eiffel se méprit sur leurs paroles et commença à leur demander s'ils étaient les commanditaires du projet secret qui lui avait été confié par un intermédiaire. Celui-ci se nommait Maurice Kochelin, ancien associé d'Eiffel et son successeur à la Société de Constructions de Levallois Perret, aussi appelée Société Eiffel.

Peut-être était ce lui le Gospodin Eiffel de Bosnie. Il fallait en savoir plus sur la nature du projet. En pénétrant dans la soufflerie de nuit, les Docteurs purent constater la présence d'un Khérion pour garder les lieux. Une preuve supplémentaire que quelque chose se tramait. Le dossier n'était plus présent mais il restait des croquis de travail qui montraient la construction d'une structure qui tentait d'intégrer des spécifications obligatoires.

Les Docteurs en reparlèrent à Eiffel, non sans qu'au préalable, une tentative de contact par la Docteur De Sleighterhouse ne se solde par un échec (visiblement, Eiffel n'était pas trop disposé à fréquenter des personnes avec des accointances suspectes et proches des allemands -Heinrich Ansfeld, ici en l'occurrence-).

Eiffel fit part de son scepticisme sur les demandes fantaisistes de l'état français. Il était maintenant presque évident qu'il n'était pas l'homme au service de Skull and Bones.

A son ancienne société, l'infiltration fut ponctué d'un affrontement contre des khérons et des harpies. Une fois éliminée, ils accédèrent à la copie du dossier. Une structure, une gare très certainement, aller récupérer l'œuvre commandé à Gustave Eiffel. Elle intégrait de nombreux éléments de la faille vers les enfers de Bosnie. L'objectif était d'invoquer le maître du 7ème Cercle des Enfers, celui qui avait disparu.