1914 : Dossier 3 : Skull and Cards

Année : 1914
Mentors : Aucun
Situation : Vers la fin de l'année 1914

Les Docteurs se sont mis à rechercher des informations sur les cartes trouvées sur Henscht d'abord puis sur le Lieutenant-colonel Tappen.

Les Docteurs Abdelkader, Tallon et de la Gardière se rendirent au Louvre et rencontrèrent M. Colautti, un expert qui su leur dire qu'il s'agissait de reproductions de cartes divinatoire du 15ème siècle. Il avait un tableau peint par un artiste appelé Louis Béroud sur lequel on voyait un jeu de cartes similaire (quoique moins gothique).

Pendant ce temps, les Docteurs Wong et De Sleighterhouse se rendirent auprès d'un professeur des Arts et Métiers, le professeur Champaris. Il confirma que ces cartes suivaient les techniques de production datant de la Renaissance Italienne, mais les couleurs trop vives prouvaient qu'il s'agissait de reproduction. Il en avait trouvé une lui même qu'il avait photographié car étrangement, elle s'était racornie puis était tombée en poussière en mois d'un mois. Elle avait été oubliée dans un livre sur la révolution française à la bibliothèque du Conservatoire et ce n'était pas le même modèle que celles en possession des Docteurs. Qui pouvait produire ce genre de carte? Eh bien un ancien élève à lui, Marc-Jean Larcher qui avait une imprimerie à Nantes.

Louis Béroud était un connaisseur de la période. Les Visconti s'étaient fait faire par Pintuchirrio un jeu de carte divinatoire. Pour ne pas être en reste, les Borgia en voulurent un aussi mais Pintuchirrio ne parvenant à proposer le style attendu, demande de l'aide au Pérugin, un mercenaire de l'art capable d'adapter son style aux attentes du client. Il était dit que lorsque Cesare Borgia assassinat son frère, l'un de ces jeux de cartes fut maculé de sang et fut maudit.

Les experts de la période de la Sorbonne apprirent aux Docteurs que le Pérugin avait son office en Ombrie, en Italie.


A Nantes, les Docteurs se rendirent à l'imprimerie. Larcher n'y était pas: il était en affaire avec "Entreprises SB" en Italie et contactait régulièrement (chaque mois environ) son assistant pour s'assurer que ses affaires allaient bien. Depuis où? Gubbio, en Ombrie. Tallon ne put s'empêcher de tourmenter ce pauvre comptable.


Cap sur l'Ombrie

Les Docteurs se rendirent en Ombrie. Les journaux locaux parlaient d'un carnage perpétré dans un village au noud du Gubbio : Un père de famille, Vittorio Tommazi, aurait assassiné sa femme et ses enfants, commencé à les manger puis se serait pendu.

Les Docteurs trouvèrent cet événement étrange et décidèrent d'enquêter dessus. Juliette de Sleighterhouse, exorciste, senti le mal imprégner le village de Scheggia. D'après le voisinage, Tommazi n'avait pas les prédispositions pour faire ce mal. Pourtant, en pénétrant dans sa maison, il semblait bien qu'il soit le coupable de ce mal. Le Docteur Wong eut une intuition à propos du cimetière de la ville, et effectivement, la tombe de Tommazi lui-même avait bougé. Axel Wong pensait peut-être à un état zombi mais il constata que quelque chose avait tenté de dévorer son cadavre.

Le lendemain, un autre villageois du nom d'Ugo Ammati tenta de mordre le maréchal-ferrant et fut stoppé violemment par les Docteurs. Ils le menèrent au prêtre de l'église Saint François de Gubbio qui leur parla de la légende du loup de Gubbio, que Saint François avait calmé à l'aide d'une feuille de chêne. Or, dans la crypte, quelqu'un avait repoussé une pierre avec une feuille de chêne inscrit dessus et pris le contenu de la cache.

D'après le prêtre, l'Ombrie avait une longue tradition de sorcellerie ombrienne.

Ils se rendirent au Palais des Consuls. Celui-ci avait été victime d'un vol, les tablettes Eugubines, perpétré par un allemand qui s'était caché sur place après la fermeture du Palais.

Il y avait sur place une carte des sites de pouvoir supposés pour la magie ombrienne. Or, l'un de ces sites se trouvait tout prêt de Schleggia.

Cette grotte avait une influence étrange sur presque tout le groupe, qui se montra persuadé qu'il s'agissait d'une fausse piste sauf Juliette de Sleighterhouse. A force d'insister, elle parvint à faire entrer tout le groupe. A l'intérieur, la tablettes Eugubines, le crâne du Loup de Gubbio, que Juliette exorcisa et des affaires qui permettaient de déduire qu'une imprimerie avait été installé à un village non loin de Val Fabriqua, l'endroit où les cartes des Borgia furent fabriquées.

L'imprimerie occupait un ancien domaine fermier. Cinq Démons cagoulés et portant des marteaux se faisaient passer pour des fermiers. Ils avaient préféré leur forme démoniaque pour utiliser leur capacité de vision à 360°. Ce qui prouvait le degré d'isolement des lieux.

Des travailleurs bien humains eux s'attelaient à confectionner les cartes, sous la direction de Marc-Jean Larcher.

La troupe des soldats allemands n'était pas en vu, tout comme le colonel allemand et sorcier à ses heures perdues (ou était ce le contraire?).

Le Docteur Abdelkader décida de s'infiltrer en premier. Mais, ignorant de la capacité des Khérons à voir à 360°, s'imagina passer leur vigilance.

Peine perdue! Bien que le Docteur se trouvait dans leur dos, il fut repéré et l'alarme fut donnée.

Les Kherons convergeaient vers lui, cependant que le Docteur Ansfeld se portait à son secours.

La Docteur De Sleighterhouse et le Docteur Wong firent le tour pour subtiliser leur véhicule. Le Docteur De La Gardière se positionna pour abattre à distance leurs adversaires avec son fusil.

Les soldats firent irruption au moment ou le disciple d'Able démarrait la camionnette et les percuta de plein fouet, finissant le travail avec l'aide de la jeune demoiselle.
 Les Kherons eux chutaient face aux balles du tireur d'élite et du combattant à la faucille. Pourtant, un d'entre eux parvint à rejoindre le corps de ferme qui servait d'imprimerie dans lequel le Docteur Abdelkader s'était infiltré.

Il ne s'était pas attendu à tant d'opposition. Larcher était un sorcier. le colonel Tappen aussi et il était accompagné d'un démon, un Phlégias, le même type de démon qui accompagnait Henscht avant.

Larcher tenta de l'asphyxier par magie mais le Docteur le repoussa avec une échelle. Tappen préparait son obscure magie noire.

Ansfeld se porta à son secours mais l'un comme l'autre furent happé par le pouvoir hypnotique du Phlégias.

Heureusement que la cavalerie arrivait ! Wong fonça avec la camionnette sur Larcher et le reste des Docteurs arrivèrent pour achever les derniers adversaires.

Il restait à explorer les lieux. Il y avait 6 modèles de cartes. Et ces six modèles étaient expédiées à différents endroits du globe.

Tappen avait les mêmes cartes que Henscht, expédiés en Allemagne. Larcher en avait une du modèle français.




Il restait un modèle à l'expédiant inconnu.

Henscht avait écrit une lettre à Tappen, lui demandant de lui renvoyer 3 cartes en toute discrétion pour lui rembourser une dette car sinon, le Maître ferait de lui un simple aspirant.


En tout cas, la victoire était totale pour les Docteurs qui rentrèrent en France célébrer la victoire.


Malheureusement, concernant Henscht, il avait récupéré et quitté le château d'Aschaffenberg pour un retour au front.